Résumé de l’épisode précédent : passé à une river de l’élimination suite à une longue période card dead et deux lancers de pièce perdus, Romain Lewis s’est complètement relancé dans ce Main Event des World Series of Poker grâce à un brelan floppé parfaitement rentabilisé. Nous sommes en fin de Day 4, le Bordelais est en table TV secondaire et le meilleur reste à venir…
En une heure de live, on joue environ vingt-cinq mains. Sur le Main Event des WSOP, ce chiffre se situe plutôt autour de vingt. On reçoit une paire d’As toutes les deux cent vingt et une mains en moyenne, ce qui équivaudrait donc à une fois par jour environ. Si je devais choisir le moment où je la découvre, j’opterais pour le dernier niveau, celui qui vaut le plus d’oseille.
Deux heures restantes au compteur pour aujourd’hui. Dernier niveau atteint. Cartes distribuées. Les voilà, deux beaux Aces. Un petit sentiment de légèreté envahit mon corps. Je n’ai toujours pas joué assez d’heures pour être intérieurement indifférent à ces moments trop rares. Sans trop me précipiter, je saisis quatre jetons oranges, les cale entre mon index et mon pouce et les pose juste derrière la ligne blanche. J’aperçois un bâillement chez un de mes voisins de gauche alors qu’il rend ses cartes. Je me rends compte que la combinaison Deliveroo sushis / saut dans la piscine de la villa il y a quelques heures lors du dinner break était la bonne. Je me sens bien frais. Encore plus muni de ce monstre.
Lisez le blog “Un Vegas qui me colle à la peau (Part 5)”
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